L'humeur sportive #109 : va, pensée, sur tes ailes dorées

Par Boris Beaudoin


ou « le chœur des esclaves » de l'opéra "Nabucco" de Giuseppe Verdi

« On avait l'impression qu'André Boniface s'inscrivait dans l'éternité, qu'il nous avait vus arriver et qu'il serait encore là quand on partirait. Une sorte d'immortalité existait autour de lui. C'était un peu le Neil Armstrong du rugby. Il avait une élégance, une façon d'être, un caractère et une façon d'appréhender le rugby. Tout ça faisait qu'il était unique en son genre. Il était adoubé par tout le monde et dans le monde entier. Son nom résonnait. Si on doit être heureux de quelque chose aujourd'hui, c'est qu'il rejoigne son frère (Guy, décédé en 1968). Il n'aurait jamais accepté d'être en difficulté physiquement puisque la mort a été brutale. Hier (dimanche), je crois qu'il regardait encore le match entre Toulouse et le Racing (en Coupe des champions). Le ballon était dans ses yeux encore hier après-midi. Il était encore profondément amoureux du rugby. »

Thomas Castaignède (ancien arrière, centre et ouvreur, 54 sélections avec le XV de France), L'Equipe, lundi 8 avril 2024

Allez les petits, sportez-vous bien et à la semaine prochaine.


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