Les personnels d’entretien de la cité administrative sont en grève depuis une semaine à cause de leurs conditions de travail. A l’occasion de l’attribution du nouveau marché au groupe danois ISS, les personnels sont 12 à 14 agents au lieu de 19. Ainsi une salariée se retrouve avec 45 à 50 bureaux plus 3 blocs toilettes à traiter en 3 heures pour 600 euros par mois !
Jusqu’en 2006, pour le même marché, 33 salariés étaient présents, ce qui donne une idée des condition de travail actuelles. Pour Séverine Bolognési-Fourcade (CGT), le Préfet et la direction de la cité administrative ont choisi le groupe ISS ; ils doivent donc aujourd’hui prendre leurs responsabilités.
Il y a un mois la CGT Air France dénonçait l’augmentation de 17% que se sont octroyés les dirigeants du groupe alors que les salaires des employés n’ont pas bougé depuis 6 ans. Cette polémique est symptomatique de l’amertume qui gagne le personnel. Vincent Sale, de la CGT Air France.
Le 12 avril 2016, le Conseil départemental votait, à l’unanimité, une délibération portant sur l’accueil des jeunes mineurs isolés. Un « Plan protection de l’enfance 2020 » qui prévoit la fin du dispositif de prise en charge hôtelière au profit de la création de 450 places d’hébergement d’ici et du développement d’autres dispositifs d’accueil. Un choix qui est mal passé auprès des syndicats et des travailleurs sociaux. Pour Françoise Boudreault éducatrice dans une maison d’enfant à caractère social et déléguée CGT cette décision est motivée par des raison d’économies et de basse politique.
Invité à Toulouse dans le cadre d’une journée d’étude sur le syndicalisme international, Bernard thibault, membre de l’OIT revient dans cette interview sur la situation du syndicalisme dans le monde, sur la plainte déposée par FO et la CGT à l’OIT contre la loi travail, sur le devoir de vigilance des multinationales mais aussi sur l’histoire du syndicalisme en France qui justifierait selon lui la création d’un seul et unique syndicat des travailleurs.
Lancée par la CGT, mercredi en début d’après-midi, une manifestation entendait « dénoncer les conditions de travail des femmes », ainsi que « les écarts de salaire entre hommes et femmes pour un même travail ». D’autres thèmes, comme l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) ou encore le harcèlement dans les transports en commun, ont été abordés lors des discours des syndicats et d’associations. Des grèves et des arrêts de travail ont également eu lieu à 15h40, heure à laquelle les femmes arrêtent d’être payées.
photo : Côté Toulouse.
Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale nationale de la fonction publique CGT–FO–SUD-FAFP, les professionnels du secteur médico-social public et privé, les personnels des écoles, collèges, lycées, universités ainsi que les fonctionnaires d’état et territoriaux ont manifesté dans les rues de Toulouse. Face aux politiques menées dans les services publics et aux déclarations des candidats à la présidentielle, les salariés étaient près de 4000 à exprimer leur colère. C’est la raison pour laquelle ils ont choisi de se greffer à une manifestation qui ne devait concerner au départ que le secteur de la santé.
Un reportage de Boris Beaudoin.